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Kinshasa : le Musée de Tembe Na Tembe ouvre ces portes aux visiteurs
Auteur : Blaise | 6 novembre 2019 | 1 041 views
La cinquantaine d’agents de l’Institut de musée national congolais (IMNC) a fini, fin octobre, une formation sur le renforcement des capacités sur les techniques de conservation en matière de muséologie, dans leurs nouvelles installations de la Place Tembe na Tembe, devant le boulevard Triomphal.
Pour Henry Bandjoko le numéro un de l’IMNC, son institut devra relever les défis liés à la conservation et à la collection des objets et des œuvres d’arts en faveur de la population qui doit, elle, s’approprier sa culture en vue de pérenniser son histoire.
Selon des observateurs, il sera difficile de convaincre les Kinois de porter un intérêt pour les statuettes, des amulettes et autres objets ancestraux : les églises de réveil ont opéré un véritable lavage des cerveaux et ont fini par convaincre la majorité des Kinois que la coutume, les traditions et leurs corollaires physiques (statuettes, masques, etc.,) ont un lien direct et de cause à effet avec le diable et ses démons…. des esprits de mort, de blocage ancestral, des oncles et tantes, succubes et incubes, maris et femmes de nuit.
Des photos des parents et autres ascendants défunts ont été brûlées ou déchirées en plein culte, rapporte-on, comme pour se débarrasser des « liens démoniaques » incarnés dans des images.
En outre, pour symboliser une union, il n’est plus question de mettre deux statuettes, représentant un homme et une femme, au-dessus de la vitrine qui domine le salon.
C’est désormais, la photo du pasteur et de sa conjointe. Par ailleurs, sous d’autres cieux, les musées rapportent au Trésor public des centaines de millions de dollars par an. Par exemple, le musée du Vatican génère en moyenne 235 millions d’euros par an. Chez nous, l’Institut de musée national congolais (IMNC), jadis répertorié comme entreprise publique, a été transformé en établissement public à la faveur de la réforme de 2009. Mais l’IMNC n’a jamais contribué au budget de l’État.
Il est téméraire de compter sur les Kinois christianisés à la Hezbollah pour visiter un musée si étincellent soit-il. Toutefois, l’État a, en effet, prévu de construire
Source : le Maximum